La neurobiologie du HPI

Attention GROS MORCEAU !

Cet article ne prétend pas être exhaustif, mais bien informatif. Comme d’habitude, et particulièrement pour un sujet aussi pointu, vous trouverez les sources m’ayant permis d’écrire cet article en bas de page.

On parle beaucoup de l’aspect psychique, émotionnel, de la différence des personnes HPI. On en oublierait presque que la différence s’inscrit également (je dirais même avant, parce que cet aspect peut-être prouvé, vu, démontré objectivement) dans la physiologie même de la personne HPI, comparée à une personne non-HPI.

Nous ne sommes, littéralement, pas fait•es pareil que les non-HPI.

Explications.

Des différences physiques 

  • Les personnes HPI présentent une meilleure connexion des différentes aires de leur cerveau. 
  • Les aires cortico-frontales chez les personnes HPI sont développées plus tôt que chez les personnes non-HPI.

Ces deux points sont à la base d’habiletés neuro-cognitive de haut niveau, incluant une capacité exécutive étendue, avec une mémoire de travail plus efficace.
On suppose que l’interaction de ces deux points est également impliquée dans la plus grande créativité des personnes HPI (créativité au sens psychologique, c’est à dire produire des liens originaux entre concepts), un traitement des informations plus rapide, un contrôle cognitif plus puissant, et un désir pour une compréhension globale, complète, des choses. ¹

  • Certaines des régions cérébrales des personnes HPI sont plus volumineuses que chez des personnes non-HPI
  • Les personnes HPI ont une plus grande sensibilité sensorielle (hyperexcitabilité nerveuse)
  • Les personnes HPI présentent un plus grand volume de matière grise dans plusieurs régions de leur cerveau dont : le lobe frontal (impliqué dans les décisions complexes et les tests d’hypothèses), les lobes temporaux (impliqué dans le traitement de l’audition et l’interprétation du langage), les lobes pariétaux (impliqués dans le goût, le perception de la température et le toucher) et les lobes occipitaux (impliqués dans le traitement de l’information visuelle). 

Cette augmentation de volume de matière grise serait impliquée dans la capacité des personnes HPI à prendre des décisions rapidement, particulièrement celles impliquant  le traitement d’une grande quantité d’informations. Elle expliquerait aussi la plus grande sensibilité des personnes HPI aux stimulations sensorielles, exprimée par une grande partie de celles-ci. ²

  • Les personnes HPI possèdent plus de matière blanche cérébrale que les personnes non-HPI.

La matière blanche est constituée des axones et dendrites des neurones. En résumé, ce sont les « fils » qui connectent les neurones entre eux.
La matière blanche peut donc être imaginée comme un réseau de câbles (comme des câbles électriques) reliant les corps cellulaires des neurones les uns aux autres.
C’est par ces câbles que circule l’information sous forme d’impulsions électriques.
Ainsi, cette plus grande quantité de matière blanche impliquerait une plus grande connectivité entre les neurones, et donc une circulation plus facile, plus rapide, plus globale aussi, de l’information.
Les aires cérébrales étant plus et mieux connectées entre elles, elles fonctionneraient plus ensemble.
C’est ainsi qu’on peut voir grâce à l’imagerie cérébrale, le cerveau des personnes HPI « s’allumer » sur plus de régions lors de la résolution d’un problème, que le cerveau de personne non-HPI.
Paradoxalement cette plus grande connectivité cérébrale serait aussi à l’origine de certains ralentissements observés chez certain•es enfants notamment pour compléter leur travail scolaire : submergé•es par toutes ces idées alternatives (générées par tous les parcours des idées soutenus par toutes ces « routes » dans son cerveau) il leur serait plus difficile de répondre « simplement » dans le temps imparti.
Mais la relation entre le taux de matière blanche et la rapidité de traitement des informations n’est pas encore bien comprise et connue. ²

Et fonctionnelles

  • Les personnes HPI ont une plus grande efficience neuronale.

C’est à dire qu’il a été observé que le cerveau des personne HPI consomme moins de glucose (carburant du cerveau) pour accomplir une tâche une fois celle-ci maîtrisée.
On pense que ce phénomène est relié au fait que les personnes HPI ont besoin de moins de répétitions pour apprendre quelque chose.
En somme, notre cerveau est plus économique et plus efficace. :p
Ce qui pourrait expliquer pourquoi il devient si vite pénible pour les personnes HPI d’entendre « inutilement » répéter les mêmes choses lors d’un apprentissage.
(Chez les enfants, on observe qu’il faut en moyenne 8 répétitions à un enfant non-HPI pour apprendre, alors qu’il n’en faudra qu’une ou deux pour un enfant HPI).

  • Le cerveau des personnes HPI répond plus intensément aux sons que les personnes non-HPI, tant en terme d’amplitude que de durée.

Il a été observé qu’elles avaient également une plus grande sensibilité à toutes les stimulations sensorielles : les goûts, les odeurs, les sons, les contacts, et la vision.

  • Les personnes HPI possèdent des aires cérébrales impliquées dans le traitement des émotions (Cortex cingulaire antérieur et cortex frontal)  plus étendues que les personnes non-HPI.

On suppose que cette expansion, doublée d’une meilleure connectivité de ces aires, pourrait expliquer la grande curiosité des personnes HQI ainsi que le fait qu’elles utilisent les informations émotionnelles différemment.

  • Le fonctionnement du cerveau des personnes HQI augmente et accélère avec les défis intellectuels.

Quand on présente un défi intellectuel à un cerveau HPI, il présente une meilleure activation cérébrale bilatérale que la population générale. C’est ce rapport « plus le défi est grand, plus le cerveau fonctionne bien » qui pourrait être à l’origine de la sensation de « flow » et de la « rage d’apprendre » décrite chez beaucoup de personne HPI. ²

NB : Les études portent souvent sur les enfants, mais j’ai pris le parti de parler de personnes HPI, parce que le HPI est une condition de naissance et immuable.

NB 2 : Je n’ai pas retrouvé l’article qui décrivait cette myélinisation différente chez les personnes HPI, mais je sais que l’article est là, quelque part dans mes dossiers. Je mettrai cet article à jour quand je l’aurais retrouvé.

NB 3 : Je vous conseille tout particulièrement l’article « The Gifted Brain », datant de mars 2016.

¹ The Neurobiology of Giftedness – John G. Geake
Westminster Institute of Education
Oxford Brookes University
United Kingdom

² The Gifted Brain
by Dr. Nicole Tetreault, Dr. Joanna Haase, and Sharon Duncan
Gifted Research and Outreach, Inc.
March 17, 2016

 

25 réflexions sur “La neurobiologie du HPI

  1. Hélène dit :

    Merci pour cette très belle synthèse !
    Sur mon parcours de découverte de mon profil HPI, je suis allée consulter un ORL spécialisé dans les acouphènes et l’hyperacousie. A cette occasion, j’ai découvert la misophonie et cela a répondu à pas mal de questionnement sur mon hypersensibilité/ hypervigilance face à certains bruits. Et ton article complète très bien le tableau me concernant 🙂

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    • Line dit :

      Avec plaisir.
      Merci pour ce retour positif et enthousiaste. 😊

      J’espère pour vous que vos acouphènes ont pu être soignés. Et je suis heureuse d’apprendre que cet article participe à la compréhension d’une experience de vie. 😊

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    • Line dit :

      Bonsoir Madame,

      Il s’agit d’articles scientifiques, aussi sont-ils rédigés par défaut en anglais (la langue des sciences).

      Je n’ai pas trouvé de version française, mais ça ne veut pas dire qu’elle n’existe pas.
      Néanmoins, au vue de la provenance universitaire des auteur•es, je doute qu’une version française existe.

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  2. Athalset dit :

    Yop ! 😀
    J’avais beaucoup trop hâte que ce post sorte haha :’)
    C’est vraiment sympa de comprendre les petites différences biologiques qui peuvent conduire à tant de différence. Et puis en règle général, la neurobiologie c’est trop biennnnnn 😛

    Merci aussi de m’avoir permis de trouver pourquoi je trouve que répéter les mêmes choses (que je sais déjà) 30 000 fois est une perte de temps et d’énergie.
    Et aussi pour m’avoir fait comprendre pourquoi, sans raison apparente, plus le « niveau de difficulté » de ce que j’apprend est élevé, meilleurs sont mes résultats. Parce que c’est marrant mais on me trouvait pas crédible quand je disais que ma moyenne augmentait « toute seule parce que c’était plus dure » :’)

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    • Line dit :

      Ah mon jeune HPI préféré de ce blog (tu es certainement le lecteur le plus jeune ici) ! Toujours un plaisir de te retrouver. 🙂

      C’est marrant, moi aussi je fais ça. Ma moyenne sur l’année augmente avec les années de Licence. Je prends 2 points chaque année, grosso modo. :p

      Mais le mérite ne me revient pas, je ne suis que la messagère. Merci aux chercheuses et chercheurs qui ont explorer le sujet !

      Et oui, je suis d’accord, la neuro-quelque chose, c’est trop bien. La biologie c’est trop bien de toute façon.

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      • Athalset dit :

        Effectivement il y a des chances que je sois le plus jeune mais pour une raison inconnue je me retrouvais bien plus ici que sur les autres sites/blogs, j’imagine que c’est parce que j’ai toujours trouvé plus enrichissant de discuter avec des adultes, surtout parce que je peux être beaucoup plus moi-même qu’avec la plupart des gens de mon âge :’D

        D’ailleurs pour les sources, autant j’ai trouvé « The gifted brain » autant je n’arrive pas à trouver un pdf de « The Neurobiology of Giftedness », il faut forcement passer par researchgate ? Parce qu’elles m’ont l’air bien fun ces études (fun voulant aussi bien dire « potentiellement bien dure et galère à comprendre mais intéressante » que fun haha).

        La biologie c’est la vie (littéralement)! Ah et la physique aussi… et les maths et l’astronomie et l’histoi… Ouais je vais éviter de faire une liste ça risque d’être un peu long :’)

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        • Line dit :

          Je comprends très bien cela. 🙂 J’espère que tu continueras longtemps à te sentir ici comme chez toi. 😉

          Mes sources proviennent aussi des bibliothèques universitaires numériques. Du coup toutes ne sont pas accessibles gratuitement, ou publiquement.
          😦

          Bah tu sais, fais la liste de ce qui n’est pas intéressant pour toi. Tu te surprendrais je pense ! :p

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          • Athalset dit :

            D’accodoc je vais déjà lire ce que j’ai trouvé du coup (qui fais 24 pages qui plus est, ça devrait le faire quand même ^^ ).
            Et effectivement c’est une bonne idée, je vais me noter ça dans un coin pour y penser 🙂

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  3. Labo & Taco dit :

    Très bon article bien résumé. Bon point sur le paradoxe efficience/ralentissement face à un problème donné qui doit être le talon d’Achille d’un bon nombre de « surdoués » à l’école et bien après dans toutes les tâches simples qui nécessiteront un minimum d’analyse… Ou pas, tel est le problème 😲

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  4. Nadine Kirchgessner dit :

    Bonjour
    Malheureusement, il semble que Geake ne soit pas une référence suffisamment solide. On peut lire à ce sujet les réponses de Franck Ramus aux commentaires de Cécile bost sur sa page de blog : La pseudoscience des surdoués. Il donne quelques références à lire et indique que certaines revues sont « narratives ». il donne des références à lire sur les caractéristiques cérébrales associées au QI, y compris le haut QI. Cela se trouve à peu près au milieu des commentaires de cette page http://www.scilogs.fr/ramus-meninges/la-pseudoscience-des-surdoues/

    Il n’est pas dit que Geake soit un geek ; ça c’est pour l’humour 

    nadine

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    • Line dit :

      Tout à fait il est crucial de faire la différence entre les publications solides et celles à prendre avec plus de recul, pour le dire comme ça.

      Pour les références de ce billet, ces deux articles se recoupant sur leur contenu il m’a semblé intéressant de les présenter ensemble.
      Aussi pour le contraste qu’ils créent l’un avec l’autre.

      L’humour est toujours bienvenu ici ! 😆

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  5. Laure dit :

    Une question naïve que je me suis faite à plusieurs reprises en lisant les spécificités du cerveau des HPI, c’est pourquoi alors ne pouvons-nous pas simplement passer une IRM en guise de diagnostique plutôt que ces batteries de tests qui constituent les bilan psychométriques? En soi c’est rhétorique car je comprends bien l’utilité des tests pour cerner le mode de fonctionnement propre à chaque individu même au sein des HPI, mais j’aurais adoré avoir une certitude « physique » de ce HPI. (je ne sais pas si c’est très clair…)
    En somme, une image de mon cerveau me permettrait d’y croire de manière plus fiable qu’un test de Qi…
    Merci pour ce superbe blog qui m’a été recommandé par ma psychologue lorsque je lui ai demandé des recommandations de lecture relatives au HPI!

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    • Line dit :

      Oh !
      Bonjour Laure,
      Merci pour vos compliments sur mon blog, j’en suis très touchée. Et vous faites ma journée (et même un peu plus je crois) en me disant que c’est votre psychologue qui vous a conseillé la lecture de mon blog !
      Je suis épatée et ravie 😀 !
      Merci donc.

      Pour vous répondre au sujet de l’IRM, et bien je ne peux que vous proposer ce qui me vient à l’esprit comme réponse, parce qu’il est vrai que je n’ai jamais rien lu à ce sujet.
      Le premier critère qui me vient à l’esprit et le coût et le manque de côté pratique de la chose.
      Un appareil à IRMf n’est pas donné. Il ne s’agit pas seulement de la machine en elle-même mais aussi des logiciels de traitement d’image et des ordinateurs qui permettent cette visualisation.
      Il faut également une à deux personne pour la manipuler.
      Et cette machinerie nécessite l’espace d’une pièce entière. Une petite pièce mais quand même.
      Imaginez que chaque psychologue en exercice doive se poser la question d’investir dans une machine IRM pour ces quelques cas de HPI. Il leur faudrait les fonds (et sachez que peu de psychologues vivent pleinement de leur activité libérale) mais aussi un lieu permettant d’accueillir la machine et il faudrait qu’elles et ils se forment pour savoir utiliser puis interpréter les résultats de la machine.
      Est-ce que l’ordre des médecins serait prêt à laisser une autre profession s’approprier leurs joujoux ? Cela aussi ça peut poser problème.
      Mais quand bien même on renverrait les gens vers l’hôpital pour une IRM en cas de HPI, cela coûterait bien plus cher qu’un test de QI (même si certains tarifs sont exorbitants) et nous ne serions probablement jamais programmé pour passer dans la machine.
      Le HPI n’est pas une maladie (toutes les occasions de le rappeler sont bonnes à prendre :p) et l’IRM est un outil de diagnostic médical, souvent employé pour confirmer ou infirmer des suspicions de maladies grave voire mortelle (dont les cancers). La liste d’attente des IRM est déjà tellement longue, jamais les suspicions de HPI ne passerait, parce qu’aucun pronostic vital n’est en jeu là dedans.

      Sans compter que, d’après certaines sources récentes qu’il faudra que je retrouve et compile, il semblerait que le fonctionnement différent du cerveau HPI visualisable par l’IRMf ne serait valable que pour certaines tâches cognitive (et peut-être même à un certain moment de la vie).
      Donc l’utilisation de l’IRMf demanderait une grande maîtrise du fonctionnement cérébral typique et du fonctionnement cérébral atypique. Aujourd’hui, en France du moins, je pense qu’il n’y a même pas une demi-dizaine de personnes capables de cela (malheureusement).

      Maintenant, vous savez, le QIT est l’indice le plus fortement corrélé au facteur g que l’on identifié comme témoin de l’intelligence humaine dans tout ce qu’elle recouvre.
      Il n’y a pas, à ce jour, meilleur indice qui existe que le QIT.
      Le test de QI en lui même est très robuste et fiable.
      Ce qui pèche, ce n’est pas l’outil, mais l’utilisation éventuelle que l’on en fait.
      Et, au grand malheur des patient•es, je constate tristement que beaucoup, beaucoup beaucoup de psy ne possèdent pas les bonnes notions pour interpréter (et même parfois calculer) les résultats du test WAIS/WISC.
      Donc, si vous deviez douter de quelque chose dans votre bilan psychométrique, ne doutez pas du test en lui-même.

      Ceci étant, avant de brûler le cabinet de votre psy (j’aime bien cette plaisanterie ^^) je me permets de vous rappeler cette simple donnée empirique : le doute vis à vis des résultats du test et donc du HPI décrété chez un•e patient•e est vraiment très commun.
      Sans que cela soit dû ni à la fiabilité du test ni à celle du ou de la praticien•ne, ce doute en fait résulte de l’estime de soi, de la confiance en soi.
      Et bien souvent, au fond, on ne doute pas du test, mais l’on doute de soi. 🙂

      Comme je le dis souvent, faites confiance à votre psy. 🙂 De toute façon si elles vous a conseillé ce blog, elle est forcément très bien. 😉

      Merci encore Laure. 🙂

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      • Laure dit :

        Oui c’était en effet une question dont je connaissais la réponse! En revanche j’apprends effectivement quelque chose sur les spécificités qui ne seraient pas visibles tout le temps et sur la maîtrise particulière que ça demanderait de la part du-de la techinicien-ienne.
        Je n’ai aucun doute sur ma psychologue, donc son cabinet est sauf! Et puis j’ai perdu mes allumettes, donc non vraiment ce n’est pas grave…

        En revanche je trouve cela effarant de constater que des psychologues ne sont pas en capacités d’interpréter et calculer les résultats du WAIS/WISC. Pensez-vous que ces psychologues soient au fait de leur incapacité ou sont-ils-elles de bonne foi et persuadés-ées de bien faire? (J’aime les questions un peu inutiles 😀 )

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        • Line dit :

          Hihi, je pense que certain•es ignorent ne pas disposer des méthodes et grilles de lecture les plus récentes et donc les plus justes. D’autres, peut-être, de par leur convictions propres vis à vis de l’outil choisissent de persister dans leur pratiques et usages même si elles sont différentes des dernières recommandations et corrections.

          Il faut cependant garder à l’esprit que l’usage le plus poussé des tests de QI n’est pas forcément enseigné dans toutes les spécialités de master de psychologie.
          Le tronc commun de formation présente l’usage du test mais sa maitrise au sens d’expertise n’est pas enseignée dans tous les masters.
          Il revient donc ensuite au ou à la psychologue de faire la démarche de se former plus avant sur la question. Ce qui demande temps et argent.
          De plus, de bonne foi, une fois diplomé•e d’un master pro de psychologie (ou recherche +500h de stage) vous êtes apte à exercer et vous servir du test. Il est légitime donc de se dire que l’on sait tout ce qu’il y a à savoir pour le faire.
          Or les enseignements d’université ne sont pas mis à jour au meme rythme que celui des mise à jour et avancées des tests. Donc 10 ans après obtention du diplôme, on peut être en retard de deux mise à jour concernant l’interprétation et l’usage du test ; et ce sans pour autant être incompetent•e ou de mauvaise foi.

          Par curiosité, votre psychologue exerce dans quelle ville ? Parce que si nous voyons la même je dois la remercier ! Remarque même si nous ne voyons pas la même, je remercierais volontiers votre psychologue pour avoir conseillé mon blog.
          😊

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  6. peace dit :

    Dans la réponse ci dessus tu argumentes bcp sur le fait que chaque psy ne peut avoir l’irm dans son bureau, mais pq faire? Comme tout docteur généraliste n’en a pas non plus, mais il peut demander à ce que l’examens soit fait en hopital détenant l’irm et envoyer les résultats au psy qui lui ensuite pourra les étudier et en faire sa conclusion…
    Sinon merci du blog, je me suis tjs senti du genre HPI, mais j’ai 45 ans et jamais fait de test officiel, j’en avais fait plusieurs en ligne y a longtemps et j’etais au moins à 120 et +.Mais ma santé, mon parcours de vie, fait que je pense avoir perdu une grosse partie de mes capacités, ca fait 15 ans que j’ai dépassé l’age que mes docteurs me disait que je ne dépasserais pas. (je suis comme en état de famine, et handicapé à + de 66%, tout en étant encore capable de marcher, mais très peu avec un gros emphysème et le coeur qui se met à 170 pulsations juste en 2 sec, en passant d’assis à debout. Et je fais à peine 50 kg pour 1M83.).

    Si il était possible avec une IRM d’encore voir, ce que valait mon cerveau avant que je perde bcp en restant trop longtemps en mangeant trop peu. J’ai oublié presque tout ma jeunesse par exemple(enfin les détails, par exemple je me souviens avoir connu une personne, mais plus aucun détail, meme quand la personne me les redit, ça reste vague ou sans souvenir du détail).

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    • Line dit :

      Alors je ne sais pas si vous avez lu toutes mes réponses, mais il se trouve que j’aborde (évidemment) l’hypothèse d’envoyer les gens en hôpital pour une IRMf en lien avec le HPI. Voici ce que j’en dis : « Mais quand bien même on renverrait les gens vers l’hôpital pour une IRM en cas de HPI, cela coûterait bien plus cher qu’un test de QI (même si certains tarifs sont exorbitants) et nous ne serions probablement jamais programmé pour passer dans la machine.
      Le HPI n’est pas une maladie (toutes les occasions de le rappeler sont bonnes à prendre :p) et l’IRM est un outil de diagnostic médical, souvent employé pour confirmer ou infirmer des suspicions de maladies grave voire mortelle (dont les cancers). La liste d’attente des IRM est déjà tellement longue, jamais les suspicions de HPI ne passerait, parce qu’aucun pronostic vital n’est en jeu là dedans. »

      Donc non, aujourd’hui une IRMf ne permettrait pas le diagnostic de la douance. Il n’existe aucun protocole éprouvé pour ce faire, et les études impliquant l’IRMf ont porté sur les enfants, et en ce qui concerne le développement cérébral, le cas des enfants n’est pas équivalent au cas des adultes.

      En tout cas en France. Mais je n’ai pas connaissance qu’une autre forme de diagnostique que la douance que le test de QI (et quelques tests projectifs éventuellement) existe dans le monde.

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