Surdoué, et après ?

Bonjour à toutes et à tous !

Oui, je suis en vie. Je travaille, et je vis ma vie. Du coup je suis un peu loin du blog.

Pour autant, je ne cesse pas de parler du HPI et de m’instruire sur le sujet.

Dans le dernier billet, j’évoquais l’idée, extrêmement subtilement, qu’un ouvrage de vulgarisation scientifique et de témoignage sur le sujet du HPI pourrait être bienvenu dans le paysage médiatique sur le sujet.
Et bien voilà ! C’est fait.

Depuis un mois, vous pouvez trouver dans N’IMPORTE QUELLE LIBRAIRIE l’ouvrage

« Surdoué et après ? Vivre heureux avec un haut potentiel. »

L’ouvrage est sorti le 19 octobre 2022, donc il y a presque un mois. Il est aussi disponible en version numérique.

Jusque-là les retours sont plutôt positifs. Mais je vous laisse vous faire votre propre opinion sur la question.

Ce livre a été écrit pour participer à faire connaitre l’état des connaissances de la recherche sur le sujet du HPI, et ce faisant témoigner d’une réalité heureuse du sujet.

Selon les lecteurices et lecteurs, l’ouvrage est agréable à lire, se lit vite et permet d’en apprendre beaucoup sur le sujet du HPI. C’est aussi un ouvrage qui peut bouleverser, par le contraste qu’il créé avec ce qui est communément dit sur le sujet.Des patients ayant lu ce livre, Surdoué et après ?, après les best sellers sur le sujet, m’ont fait part de leur étonnement mais surtout de leur soulagement. Ils se croyaient condamnés au malheur par leur cerveau, et lire que ce n’était pas le cas les a beaucoup aidé.
Des parents de jeunes surdoués également ont trouvé, je cite, « du réconfort » dans cet ouvrage.

D’autres encore qualifient ce livre « d’iconoclaste et nécéssaire » ! Ce qui m’a fait beaucoup sourire. Je ne l’avais pas envisagé sous cet angle en l’écrivant ! Mais force est de reconnaitre que oui, en corrigeant quelques mythes sur le sujet, l’ouvrage à cet effet de « briseur d’icône ».

Pour les curieux, voici les liens où vous pourrez lire quelques commentaires de VRAIS lecteurs, vrais gens qui ont vraiment lu le livre.

Babélio.fr :

Extrait de critiques du livre :

« C’est le mérite de cet ouvrage, d’apporter des nuances, d’ouvrir d’autres portes, d’aborder d’autres thèmes ou sous un angle différent, de donner d’autres clés de lecture que les deux pontes citées en amont … Cela peut être un peu perturbant aussi, quand on cherche à mieux se comprendre, qu’on lit les références en la matière et qu’on vous dit après que tout ce qu’on dit n’est pas forcément vrai …
J’ai vraiment apprécié certains chapitres et mises au point sur le vocabulaire, l’EN, la détection, le « coming out » ….
J’en retiens notamment que finalement, à chacun ses rayures/zébures et à chacun de les apprivoiser ! Mais qu’elles ne conduisent pas intrinsèquement ni systématiquement à l’échec, la dépression, les difficultés sociales, professionnelles, amoureuses ….La majorité des zèbres est bien dans ses baskets ! »

« J’aime aussi le ton du livre, qui est bien loin d’être rébarbatif.
C’est un ouvrage vraiment bien documenté, accessible, qui répond à beaucoup d’interrogations et de questionnements sur les personnes avec un Haut Potentiel Intellectuel.
Il ouvre des pistes de réflexion et des perspectives.
Les témoignages apportent un éclairage pertinent et essentiel. »

« Tout d’abord merci à Babelio et aux éditions Dunod pour cette opération nous ayant permis de découvrir cette réalisation de Pauline de Saboulin Bollèna et du Dr Gabriel Wahl.
Il s’agit d’un livre très complet sur le haut potentiel intellectuel, et qui répond à de nombreuses interrogations sur le sujet.
On y trouve des infos sur le bilan psychométrique, le cerveau des « surdoués », leurs besoins (en termes de stimulation intellectuelle)…

De nombreux clichés y sont démontés (pensée « en arborescence », corrélation avec l’hypersensibilité, etc.), notamment ceux ayant le vent en poupe ces dernières années. […]
En conclusion, une lecture intéressante, en particulier pour celles/ceux qui n’auraient encore rien lu sur ce sujet. A compléter avec Cécile BostCarlos Tinoco, et Nicolas Gauvrit. »

« Surdoué, haut potentiel, précoce, zèbre… Alors que seulement 2 à 2,5% de la population répondrait à la définition de « haut potentiel intellectuel », le sujet a le vent en poupe depuis quelques années, contribuant à véhiculer un certain nombre de fausses croyances… C’est ce qui a motivé Pauline de Saboulin Bollèna à écrire ce livre : tordre le coup une bonne fois pour toutes à ces idées reçues, en s’appuyant sur les dernières recherches sur ce thème. Et c’est un livre qui fait du bien! Non seulement parce qu’il est factuel, mais aussi parce qu’il est agréable à lire, accessible et tout de même bien documenté! Un ouvrage qui s’adresse aussi bien aux premiers concernés qu’à leur entourage. »

« En effet, ce livre, qui apporte un éclairage différent des précédents publiés sur le HPI, est à recommander vivement pour tous ceux qui sont concernés de près ou de loin par le sujet. »

Amazon.fr :

« Alors autant le dire tout de suite les fans des Petitcollin, Crepel, Siaud-Fachin et autres entrepreneurs surfant sur la vague hpi pour faire prospérer leur petit business à base d’effet Barnum, de croyances et/ou de postulats infondés scientifiquement et de déterminisme sans espoir ne vont pas du tout aimer ce livre! Pourtant il est salutaire car il remet les choses à leur place. Avec rigueur, bienveillance et finesse l’auteur, elle-même thpi et psychologue, redonne au hpi sa réelle dimension […] L’auteur détaille finement les conséquences d’une identité construite sur des bases fausses et rien que pour cela il est d’utilité publique….Et bien sûr il est riche de sa bibliographie et des liens qui permettent d’aller encore plus loin sur le sujet. »

Voilà, vous savez tout.

J’ai hâte de connaitre votre avis sur cet ouvrage. Alors …

Enjoy !

HPI et HQI, de quoi parle-t-on ?

C’est une question qui me turlupinait depuis un moment déjà.
Lors de mes formations et certifications au WAIS-IV (le test de QI pour adultes dans sa 4e version) notre formateur, professeur (docteur) en psychologie de l’université de Lausanne et spécialiste en psychométrie affirmait qu’il existait une différence entre HPI et HQI ; en particulier que l’on pouvait avoir un HQI (Haut Quotient Intellectuel) et ne pas être ou avoir un HPI (Haut Potentiel Intellectuel) pour autant.

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Le (seul ?) problème du HPI, la sur-attribution ?

(De vous à moi cette nouvelle interface de wordpress est franchement très pénible…)

La sur-attribution c’est quoi ?

Oui on attaque directement.

La sur-attribution c’est le fait d’attribuer de façon excessive des responsabilités, ou des liens de causalité, à quelque chose ou quelqu’un.
Exemple : A chaque fois que je sors de chez moi avec mon parapluie, il pleut. La sur-attribution consisterait à dire que c’est le fait de prendre son parapluie qui fait pleuvoir. Ou de blâmer carrément mon parapluie pour la pluie.

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Certification à la WAIS-IV

Enfin !
Enfin je me mets à écrire cet article.
C’est fou le nombre d’autres choses que je peux faire dans une journée, au lieu de ce que j’avais initialement prévu de faire.

Donc à la toute fin du moins d’août et le premier jour de septembre, j’ai passé une certification à la WAIS-IV.
Ce qui signifie que j’ai un joli certificat qui dit que j’ai passé plusieurs jours pleins à étudier le test WAIS-IV, à travailler sur des cas pratiques et à interpréter les résultats (autant que faire se peut sur des cas fictifs ou sans avoir administré moi-même le test).
En somme, j’ai un papier qui dit que je sais me servir correctement du test WAIS-IV (et, par association, je devrais pas trop mal me débrouiller non plus avec le WISC-V).

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Etude : « Adultes haut potentiel et rapport au corps : quel impact sur la sexualité ? »

Bon.
Ceci est un travail universitaire, de type mémoire, qui explore la sexualité chez les personnes se déclarant HPI.
 
Je suis gênée par le fait que l’étude repose uniquement sur la déclaration des répondant•es quant à leur nature de HPI.
Mais l’étude aborde succinctement divers aspect de la relation au corps et se demande si le fait d’être HPI y a quelque chose à voir.
 
On peut aussi regretter, comme moi, l’hypothèse de base qui est celle que le HPI induit problèmes et pathologie du rapport au corps et de la sexualité.
J’aurais préféré une exploration qui visait à répondre à la question inverse, du type, « le HPI permet-il une meilleur santé et vie sexuelle et sensuelle? ».
 
Quoi qu’il en soit, si cette étude ne peut évidemment absolument pas nous servir à affirmer quoi que ce soit sur d’éventuels liens entre HPI et santé sexuelle (étant donné que la population d’étude n’est pas effectivement contrôlée HPI) il n’empêche qu’elle aborde des sujets qui j’en suis certaine pourraient en apaiser plus d’un•e, rien que par le fait de voir qu’elles et ils ne sont pas seul•es à éprouver ces sensations là.
 
Bonne lecture !

La différence entre étude de cas et caractéristiques d’une population

Ce matin, en attendant que l’averse passe pour aller m’adonner à ma petite routine pseudo-sportive du lundi matin, je parcours sans plus de concentration que cela le fil du réseau social en F.
Grand bien m’en a prise, car je suis tombée sur cette petite merveille :

Un article de recherche sur la réussite scolaire et professionnelle des personnes HPI

https://www.researchgate.net/publication/326106641_Reussite_scolaire_et_professionnelle_des_personnes_a_haut_potentiel_intellectuel

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Psychopathes, HPI et empathie.

TATATAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA ! *musique angoissante*

Comment mon petit cerveau génial fait-il un lien entre psychopathe, HPI et empathie ? Cet article vous l’explique. Et en prime, je vous donne la fin : j’avais raison.
(Encore. Oui. Je sais.)(Vive moi.)

Le mythe urbain de l’hyper-empathie des personnes HPI

Très paradoxalement, l’une des premières choses que « les gens » vont vous dire des personnes HPI c’est « qu’elles sont très sensibles ». Et très facilement, au grès des lectures et déclarations de personnes de moins en moins compétentes et éclairées sur le sujet, on se retrouve à lire ou à entendre que les personnes HPI seraient par nature, incapables de faire le moindre mal volontairement et consciemment à qui que ce soit à cause de cette empathie soi-disant supérieure voire carrément hors-norme.

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Podcast : L’intelligence des enfants – France Inter avec Gabriel Wahl

Aujourd’hui à 10h, l’émission Grand Bien vous Fasse de France Inter recevait entre autre le docteur Gabriel Whal pour parler de l’intelligence des enfants.Je vous laisse écouter.

Moi, comme d’habitude, j’ai aimé écouter le Docteur Wahl. Mais je découvre avec plaisir le Professeur Houdé.

Enjoy !

Grand Bien vous fasse ! L’intelligence des enfants – France Inter – Jeudi 19 avril 2018 – Avec le Docteur Whal.

 

Formation au WAIS-IV – Bilan

Vous l’attendiez avec impatience je sais, le voici, le petit retour sur ma formation au WAIS-IV.

Contexte 

J’ai suivi une formation au test de QI WAIS-IV, sur deux jours. La formation était proposée par l’AFPAG. Le formateur était spécialiste en psychométrie, et donc des tests d’évaluation des capacités cognitives en général (WAIS, WISC, K-ABC, MEM, etc…) .

Donc le monsieur il s’y connait.

C’était une formation destinée au psychologues, pour mieux maîtriser l’outil que sont les tests Wechsler, bien comprendre sa structure, les principes sur lesquels ils reposent, et nous doter d’analyse croisées des résultats (très intéressants) pour tirer un maximum d’informations des résultats.

Les GROSSES révélations

EDIT : cet article a été initialement rédigé fin 2017, aujourd’hui, fin juin 2020 la progression de mes connaissances sur le sujet m’amène à corriger certaines parties de cet article. 
La formation portait sur l’utilisation de l’outil que sont les échelles de Wechsler, et pas spécialement sur le HQI. De fait, quelques précisions/corrections peuvent aujourd’hui être apportées.
A toutes fins utiles, je rappelle que pour ma part, j’utilise HPI et HQI comeme de strictes synonymes, qui signifient l’un et l’autre présenter un score de QIT égal ou supérieur à 130. Ou autrement dit, être surdoué(e). Un article sur les distinctions entre HPI/HQI est à venir.

J’ai donc appris des tas de choses, certaines m’ont plut, d’autres moins. Mais que l’on aime ou non les résultats de le science, ils n’en sont pas moins valables. (Encore faut-il qu’il s’agisse effectivement des résultats de recherches validés par une méthodologie scientifique rigoureuse, et pas « seulement » d’une expérience clinique)
Donc on fait avec.

Donc voici la liste de ce que j’ai appris et dont je vous ai donné un avant goût (presque cruel) sur facebook :

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